Il y a 76 ans l'Auvergne débutait sa libération le 18 Aout 1944
Auvergne outragée mais libérée.

Cette libération débute par la ville du Puy le soir du 18 Aout 1944 quand la traction du groupe"La Fayette " entre dans le Puy et dure 3 semaines pour se terminer par la libération de Moulins le 6 Septembre 1944.
Libération du Puy en Velay

Lucien Volle commandant de l’Armée secrète « La Fayette » entre dans la ville par le sud le 18 août 1944, prélude à de gros combats de rues.
Les allemands ne se rendront que le lendemain à 16 Heures,après que leur reddition a été négocié e à la préfecture.
Nota :
A la caserne Romeuf le groupe de résistants de Saugues fut reçu dans l’indifférence propos de Robert Sabatier alias « Olivier » dans la résistance.
Libération de la Haute Loire

19 août 1944. Le Puy-en-Velay est libéré. Dès le 11 août, les Allemands avaient évacué Brioude face aux attaques des FTP du camp Wodli, mené par Théo Vial-Massat. Une semaine plus tard, ils quittent la préfecture de Haute-Loire et prennent la route de la vallée de la Loire.
20 août 1944. Le Comité départemental de libération, né dans la clandestinité en novembre 1943, se réunit au Puy.
22 août 1944. Encerclés par les FFI à Estivareilles (Loire), les soldats allemands capitulent. La Haute-Loire est entièrement libérée avant l’arrivée des hommes de la future première armée.
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Embuscade du 16 Aout 1944 - L'Auvergne Vue par Papou Poustache
Dans quelques jours la haute loire va être libérée Mais avant cette libération des maquisards sont morts voici le récit LES COMBATS DE BARD - 16 AOÛT 1944 Présente à Brioude vers midi, la c...
http://www.cpauvergne.com/2018/08/liberation-de-la-haute-loire.html
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Raid aérien au dessus de la commune d'Auzon en Août 1944 - L'Auvergne Vue par Papou Poustache
Le 19 Août 1944 à Chaniat commune d'Auzon Voici le récit décrit par 2 habitants qui avait 12 ans à l'époque des faits . Récit de l'histoire Le 20 août 1944 la Haute Loire était libérée m...
http://www.cpauvergne.com/2018/08/raid-aerien-au-dessus-de-la-commune-d-auzon-en-aout-1944.html
La libération de Clermont-Ferrand
et de sa région
A La Tour d’Auvergne, les responsables FFI réfléchissent à la manière de
procéder afin de libérer la capitale régionale totalement encerclée. Ils en
visagent la mise en place des nouvelles autorités dont le commissaire de la
République et le préfet et souhaitent empêcher les vengeances personnelles.
Des contacts sont établis avec les Milices patriotiques de la ville placées sous
la direction du lieutenant-colonel Tabouis (Barrère) afin que la prise du pou
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voir se déroule dans le calme. Certains groupes FFI font des incursions dans
la ville. Les Milices patriotiques apposent de nombreuses affiches destinées
à informer les Clermontois, leur demandant de rester calmes, de suivre les
directives données.
En effet, le jour de la libération, le nouveau pouvoir ne supporte aucun
excès quelle qu’en soit la forme. Des mesures sont mises en place par le
commandant d’armes de Clermont le lieutenant-colonel Tabouis. Elles figurent sur les affiches diffusées dans la ville dont
: la fermeture des cafés, les
restaurants seront autorisés à servir les repas de 11 heures à 14 heures et de
19 heures à 21 heures. Tous les magasins seront fermés sauf ceux d’alimenta
-
tion. Les ouvriers devront suivre les consignes de leurs organismes syndicaux
respectifs. Aucune exécution ne devra être faite. Un tribunal sera constitué à
cet effet afin de juger les traîtres ayant travaillé au profit de l’ennemi.
Le 25 août 1944, le couvre-feu est institué de 23 heures à 5 heures du
matin. Les laissez-passer doivent être demandés au commissariat central. Le
feu sera ouvert sur toute personne trouvée dans la rue entre ces heures et
ne s’arrêtant pas aux sommations.
Le lieutenant-colonel Tabouis obtient du préfet Brun la libération de 98
détenus politiques sur les 103 que comptent encore les prisons de l’agglomération. Les Allemands préparent méthodiquement leur départ avec des
destructions progressives.
La libération de la capitale de l’Auvergne
Dès le 25 août 1944, les troupes allemandes se concentrent à la Fontaine
du Berger, à Royat et à Aubière. Avant de quitter la capitale auvergnate, les
occupants vont se livrer à certaines destructions notamment sur le terrain
d’aviation d’Aulnat.
Le 25 août vers 19 heures 30, des soldats allemands font sauter la poudrière de Crouël. Deux jours plus tard, le 27 août, vers 8 heures 45, la place des
Bughes est détruite ainsi qu’une partie des installations du poste de relais.
Toujours le 27 août 1944, de nombreuses explosions provoquées par les occupants détruisent la majeure partie des ateliers de l’arsenal des Gravanches.
A 11 heures 30, les troupes d’occupation quittent Clermont-Ferrand en direction de Riom...
Vous en saurez plus en cliquant sur le lien de la provenace du texte.
http://www.onac-vg.fr/files/uploads/les-resistants_onac-0912.pdf
La libération de la ville de Thiers
Les FFI locaux apprennent dans la nuit du 23 au 24 août que la garnison
allemande se prépare au départ. En effet, les 400 hommes du 18ebataillon de
grenadiers SS de la Panzer Division "Horst Wessel" sont encore dans la ville
attendant un ordre de départ de Vichy.
Le 25 août au matin, des combats ont éclaté entre résistants et soldats allemands au Moutier. Le pilote d’un véhicule léger allemand passant à proximité
des Français est abattu sur le champ.
Le 103ebataillon FTP met en place une colonne rapide à partir des trois
compagnies aux ordres du capitaine Bonnet soit 32 hommes du maquis du
Grand Cognet et 90 résistants des groupes sédentaires de la ville également FTPF auxquels se sont ajoutés quelques patriotes FFI-MUR au sein du CFL (Corps Franc de Libération). L’heure est à l’insurrection.
Un groupe de combattants tente de rejoindre le centre ville où se trouvent les forces ennemies.
Il passe par le quartier de la Vidalie afin d’éviter des tirs venant de l’école Saint-
Joseph où sont installés une quarantaine de SS. Les camions allemands prêts à partir sont stationnés rue des Grammonts, rue Nationale et rue Pasteur. Lesrésistants s’ils veulent libérer la ville doivent neutraliser les centres névralgiques de l’occupant dont la mairie et l’école Saint-Joseph utilisée comme dépôt de munitions.
Assez rapidement, les officiers allemands demandent une trêve afin d’évacuer leurs nombreux blessés vers Vichy. Le président de la commission spéciale de Thiers, le lieutenant-colonel Brasset nommé en remplacement d’Antonin Chastel, sert d’intermédiaire entre les SS et les commandants Pigeon
(FTPF) et Victoire (FFI-MUR) ainsi qu’avec le Capitaine Bonnet. Les Allemands
demandent quatre heures pour se retirer. Les résistants refusent, acceptant
seulement de cesser les combats en ville, afin de protéger les civils. Un drame survient ensuite, 3 hommes, Claude Goutequillet, Charles Hainchelin et
Antoine Calmard tombent sous les balles allemandes. Puis c’est au tour d’André Ossedat de trouver la mort alors qu’il sort d’un bâtiment occupé par l’armée allemande en brandissant un drapeau blanc et que le président de la commission spéciale venait de faire sonner la sirène du cessez-le-feu. Les soldats
allemands retranchés à l’école Saint-Joseph se sont rendus entre temps. Les
combats pour la libération de la ville font une dernière victime le 26 août 1944
alors que l’évacuation commence
: Pierre Bernardi, âgé de 18 ans.
Le 26 août au soir, Thiers est définitivement libérée.
Les photos jointes proviennent de
http://maquisardsdefrance.jeun.fr/t8483-liberation-de-thiers-63
Libération de St Flour
La ville a été libérée le 24 Aout 1944 auparavant il eut de nombreux combat au mont Mouchet et sur la vallée de la Truyère qui suivirent de représailles par les allemands.
Libération de Vichy
Les allemands quittent Vichy le 26 Août 1944
Enfin la ville de Moulins est libérée le 6 Septembre 1944.
L'Auvergne est enfin libre..................
mais pour combien de temps
JEAN LOUIS MAURICE 09/04/2020 09:09
Maurs la Jolie 26/08/2015 20:35
DIDIER 26/08/2015 23:12