Auvergne une région magnifique à explorer. Vous y verrez les villages d'Auvergne. Les traditions et cuisine auvergnates. L'histoire et les légendes d'Auvergne, Des photos du siècle dernier. Les blogs et site qui parlent de notre région. Les personnalités auvergnates. La littérature du terroir. Des histoires drôles. Des photos de votre jeunesse . Et enfin une impression de faire partie de ce site tant les situations et évènements vous ressemblent. Bonne visite Vous pourrez également me soumettre des articles concernant votre village ou hameaux . Me parler des histoires locales M'envoyer des photos de familles anciennes en précisant bien le lieu ou la situation Voici mon adresse émail. retrauzon43@gmail.com
Fermer les yeux souvenez vous de cette bonne odeur de bois et de pain qui émanait de la boulangerie de votre enfance.
En fin d'article vous trouverez une recette de pain d'antan au levain.
Le pain est né le jour où l'homme s'est rendu compte qu'avec de la pâte qui avait fermenté naturellement, on arrivait à faire lever des galettes et leur donner une saveur et une texture nouvelles.
Encore de nos jours, le pain reste un aliment simple et indispensable, tout comme l'air que nous respirons ou l'eau que nous buvons. Il est à la base de l'alimentation dans de nombreux pays ! Aujourd'hui, grâce au retour des valeurs traditionnelles et du plaisir de cuisiner, le bon pain « fait maison » devient un plaisir pour de nombreux consommateurs, qui s'amusent à décliner à l'infini les nombreuses recettes de pains toutes savoureuses, parfois surprenantes et si différentes d'un pays à l'autre.
Le pain d’antan
Ce pain tout chaud sorti du four qui était à même le magasin ces grosses couronnes et tourtes bien dorées, ce bâtard bien craquant et qui le restait jusqu’au soir et on pouvait déjeuner le lendemain il n’était pas sec.
Les grosses couronnes,les boules ,le bon seigle,les tourtes
Le pain était au levain
Quand j’étais à la montagne le boulanger passait un fois par semaine il venait de Blesles il laissait à la ferme ou j’étais 5 tourtes ils les stockaient dans le cave elles restaient moelleuses jusqu'à la fin, il faut dire que tout les soirs c’était le même menu soupe au lait avec le pain et fromage.
Des noms de boulanger vont vous revenir à Charbonnier c’était Fonfonce mais aussi Trescartes,à sainte Florine Gravier ou Bertrand La Combelle Estève ect...
Plus tard quand nous rentrions du bal c’était chez le boulanger à Charbonnier que nous allions manger l’omelette et l’aider à finir ses dernières fournées.
Et maintenant quelques photos de mon four ou les étés je fais pains,pompes aux pommes,flans pâtissiers,patate au four et gigot,cochon de lait et l'hiver quelques fois daube,pieds de cochon,tripes
Et voici quelques photos du four de Drossac Commune de Lissac ou à partir du mois d'avril jusqu'à fin septembre on peut commander notre pain chaque samedi
Lien de la recette http://enfourner.free.fr/pain.php
La farine n’est pas identique d’une année à l’autre. Les variations de température, les ustensiles,..., l’humidité modifient l’état de la pâte et le goût du pain. Il faut anticiper ces données et prendre en compte que les chiffres proposés ne sont que théoriques. Le tour de main est essentiel, et il y a de nombreuses recettes pour faire le pain. On n’est jamais à l’abri d’un échec parce que réussir un bon pain se joue à peu de chose. "La pratique force le respect d’un vieux métier, et vous ferez du bon pain que si vous aimez vraiment le pain".
Dans cette page je commence par vous expliquer quelques termes techniques et des astuces, dans le but que vous compreniez et vous permettre d'affuter rapidement vos tours de mains.
On commence par l'explication du pétrissage. Enfoncez le poing ou la paume fermement dans la masse. Poussez vers l’avant pour étirer la pâte, puis ramenez l’extrémité vers vous afin de former une boule. Faites tourner la pâte d’un quart de tour, et recommencez l’opération pour obtenir une pâte souple, lisse et sans grumeaux. Ce pétrissage dure entre 15 et 20 minutes. N'incorporez pas le sel en début de pétrissage mais plutôt en fin de pétrissage, car son action freinant la multiplication des ferments sera amoindrie.
Le pointage, c'est la première étape de fermentation de la fin du pétrissage au façonnage. Le pointage est un facteur primordial sur les qualité du pain. Plus cette fermentation est longue, plus elle agit sur le goût, l'épaisseur, les alvéoles, la croute croustillante.
Les températures au dessus de 28°C favorisent l'activité bactérienne, ce qui renforce l'arôme. En dessous de 28°C ces températures favorisent la fermentation, d'où un développement plus important de la pâte.
Durant le pointage, je laisse fermenter la pâte dans un saladier recouvert d'un linge.
Le second pétrissage est le façonnage. Cette opération consiste à écraser la pâte levée, puis à la replier sur elle-même une dizaine de fois de la même façon que le pointage. L'endroit ou l'on replie la pâte sur elle même, où l'on tante de la recoller se nomme la claie. C’est pour redistribuer les gaz dégagés par la fermentation, étendre l’action de la levure à des particules de farine pour continuer à la nourrir et augmenter ainsi son activité. Le pâton gagne ainsi en homogénéité. ATTENTION, lors du façonnage l’objectif consiste à produire une croûte sans défaut. Il faut qu’elle soit lisse. Un pâton bien façonné lèvera mieux, c'est sa mise en forme progressive.
L'apprêt est la deuxième étape de fermentation qui se situe entre la fin du façonnage et la mise au four. Cette étape est décisive au volume du pain.
On laisse fermenter les pâtons dans des panetons farinés, en prenant soin que la clef du pâton se retrouve vers le haut. Ainsi lors de la cuisson cette jointure sera face à la sole du four.
Attention pour éviter les risques de retomber lors de la cuisson, plus le temps de pointage est long, plus le temps de l'apprêt sera court.
Donc, pour améliorer les propriétés du pain, augmentez le temps de pointage tout en diminuant le temps de l'apprêt.
Une fausse astuce consiste à prélever un petit morceau de pâte, et le plonger dans un récipient d’eau à température ambiante. Des ouvrages disent que quand ce morceau remonte en surface, le pâton est prêt pour la cuisson. Je vous déconseille de faire cette astuce car la remontée du morceau est trop rapide, proportionnellement au temps nécessaire au façonnage.
Concernant la cuisson, préchauffez le four à 275°C et placez dedans un petit récipient d’eau. Une fois l’eau à ébullition, positionnez le four à bonne température ,230°c environ. L’humidité contribue à développer la croûte, à lui donner une belle teinte et à retarder son durcissement. Le pain gonfle sous l’effet du gaz de la fermentation, et le tout est fixé par la chaleur du four. Important, je projette en plus au fond du four un petit peu d’eau après avoir enfourné.
Concernant la grigne, le pâton est incisé avant d’être enfourné pour contrôler la direction et le gonflement de la pâte pendant la cuisson. Le centre du pain met longtemps à atteindre la température du four, de sorte que le gonflement se poursuit jusqu’à ce que la croûte durcisse et empêche tout développement ultérieur. Ces incisions ne sont pas que pour l’esthétique. Entaillez verticalement en nombre réduit si la dernière levée a été trop longue, ou sur une plus grande profondeur et longueur si le pâton n’a pas suffisamment levé. Entaillez puis enfournez immédiatement.
En fin de cuisson, lorsque l’on tape sur le dessous du pain et que celui-ci sonne creux, nous donnant la sensation de taper sur le dos de quelqu’un, c’est que la cuisson est achevée. Laissez reposer le pain 7h00 environ en prenant soin de ne pas le déposer sur une surface plane. Personnellement je le place sur une grille dans un four ouvert. La mie rejette du gaz carbonique en refroidissant. Si vous mangez le pain trop tôt, vous allez avoir une mauvaise digestion.
Voici une formule que je vous ai concoctée. Etalonnés au poids de la farine, les calculs ci-joints vous permettront de connaître les quantités d’ingrédient nécessaires. Exemple, pour 500gr de farine ajoutez environ 30% de levain, 45% d’eau et 2,4 % de sel.