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Construite de 1885 à 1888 en lave blanche agglomérée de divers matériaux volcaniques, elle rappelle le style des églises romanes d'Auvergne.
20 magnifiques chapiteaux ont été sculptés en 1941 par Henri Charlier, artiste bourguignon.
Jusqu'en 1873, La Bourboule faisait partie de la paroisse de Murat-le-Quaire et les habitants montaient à pied jusqu'au village pour assister aux offices. Par la suite et durant l'été le curé de Murat-le-Quaire ainsi que les prêtres en traitement à la Bourboule assuraient les messes chaque jour, d'abord dans une salle ouverte située au-dessus du premier établissement des bains appartenant à la famille Choussy. Les dames Choussy prenaient soin des objets du culte, puis la femme du médecin-inspecteur Dr Peironnel les suppléa dans cette tâche.
Pour faire cesser « les déménagements »
En 1866 la chapelle fut transférée de Choussy dans un lieu plus grand sur la route de Saint-Sauveur et appartenant à M. Mauvy puis la maison ayant été louée au Dr Pradin, on transporta l'oratoire dans la maison voisine appartenant à M. Lacombe. et lorsqu'il fut question d'un nouveau transfert, l'abbé Taravant, alors curé de Murat-le-Quaire, vint prier Mme Vimal-Choussy de faire une collecte afin d'arriver à faire ériger une batisse aussi simple que possible pour éviter ces déménagements successifs. C'était l'époque où le pays était divisé en deux fractions pour la lutte des sources : le « parti choussy » et le « parti mabru perrière ».
Afin que la collecte soit réussie, Mme Vimal Choussy fit appel à un des membres actif de l'autre parti, M. Perrière, entrepreneur de constructions.
Le fruit de la générosité
Elle lui demanda de faire la quête avec elle et d'en employer le produit à ériger une chapelle. L'adversaire accepta cette offre avec plaisir et l'on vit les deux antagonistes s'unir dans une démarche commune. Le résultat dépassa les prévisions et M. Perrière, se piquant au jeu, érigea dans un temps très court, une modeste chapelle capable d'accueillir les catholiques dès 1872 et qui fut érigée en paroisse en 1875. Cette chapelle, située sur la rive droite de la Dordogne, face aux actuels grands thermes, facilitait bien le culte mais elle s’avéra rapidement trop petite et en 1880, l'architecte Antoine Gardin, qui sera élu maire de la commune en 1884, confie la construction d'une église à un de ses confrères Jean-Baptiste Sève. Celui-ci s'inspirera du projet et l'église Saint-Joseph sera consacrée le 2 juillet 1888 par Mgr Boyer, évêque de Mirmont, cardinal et archevêque de Bourges. Il lui manquait un clocher qui sera construit en 1898 par Amable Bargeon, autre architecte.
C'est le 30 septembre 1902, à la demande du maire, M. Pipet, qu'aura lieu le baptême des cloches et du clocher. La cérémonie est présidée par Mgr Belmont évèque de Clermont, assisté de Mgr Bunquet, évêque de Mendes. Les cloches sorties des ateliers de la maison Burdin, fondeur à Lyon, portent les noms de leurs parrains et marraines.
L'église Saint-Joseph fut consacrée en 1888
La décoration intérieure sera terminée en 1941, date à laquelle l'artiste bourguignon Henri Charlier sculpte les chapiteaux. L'architecture de l'édifice est de style néo-roman Auvergnat et les décors sont faits de mosaïques de pierre bicolores en damier, rosaces ou épis formant des frises, chapiteaux et tympan sculptés et de vitraux. Les chapiteaux de la nef sont historiés et font référence à la vie de Saint Joseph, ceux du chœur étant essentiellement consacrés à la vie du Christ.
Les vitraux, Œuvre de l'artiste Félix Gaudin furent réalisés en 1887. C'est au chanoine Blanchot, que la paroisse de La Bourboule doit sa création puisqu'il en est le fondateur. L'ancienne chapelle sera détruite en 1888.
Direction régionale des affaires culturelles,
Service régional de l'inventaire ; réd. Brigitte Ceroni, Jean-François Luneau ;
Association pour l'étude du patrimoine auvergnat, 2000.
Annales de La Bourboule de Paul Eudel.