Auvergne une région magnifique à explorer. Vous y verrez les villages d'Auvergne. Les traditions et cuisine auvergnates. L'histoire et les légendes d'Auvergne, Des photos du siècle dernier. Les blogs et site qui parlent de notre région. Les personnalités auvergnates. La littérature du terroir. Des histoires drôles. Des photos de votre jeunesse . Et enfin une impression de faire partie de ce site tant les situations et évènements vous ressemblent. Bonne visite Vous pourrez également me soumettre des articles concernant votre village ou hameaux . Me parler des histoires locales M'envoyer des photos de familles anciennes en précisant bien le lieu ou la situation Voici mon adresse émail. retrauzon43@gmail.com
Pour la troisième année consécutive l'association Rétr'Auzon organise sa fête rétro.
Cette fête réunit de nombreuses associations du village d'Auzon et autres associations locales des deux départements limitrophes soit plus d'une cinquantaine.
C'est l'occasion de tisser un tissu social autour d'un thème cher à nos ainés et qui au travers de cette fête montrent fièrement aux membres de leurs familles plus jeunes comment ils ont vécu leur jeunesse.
Les enfants pourront s'essayer à l'écriture au porte plume, les plus âgés retrouveront les bonbons de leur enfance. Les nostalgiques reverront leur première voiture. Quel bonheur de revoir l'espace de quelques secondes leurs parents ou grands parents au travers des divers métiers qui seront présents.
Souvenirs également pour la petite fille qui était assise sur l'arrière du scooter ou de la moto de ce copain qui est resté dans sa mémoire et qui s'émeut aujourd'hui devant ces modèles qui circulent dans le village.
Nous voici au village d'Auzon début des années 50 .
Nous sommes en avril le soleil commence à passer au dessus du bois Laurent
Le mineur part avec son vélo pour la Taupe avec sur son dos sa musette en toile bleu que sa femme a réalisée et garnie.
Sur la place Barreyre le paysan avec son tombereau rempli de fumier fait boire ses bœufs au bac et s'en va fumer sa vigne.
On entend le grondement des machines à la scierie et un cheval traine les billes de bois pour les emmener sur le banc de scie.
Les enfants jouent sur la place de la collégiale avant de se rendre à l'école en passant ils vont chez Lucienne acheter quelques petits caramels à 1 centime avec les sous gagnés cher le papy pour avoir dégermé les pommes de terres , avoir nettoyé les cages à lapin ou aidé à bécher le jardin
Les femmes vont à la fontaine avec leur brouette en bois chercher l'eau avec la cruche ou laver un peu de linge.
Sur le pas de leur porte les mamies font de la dentelle, des bonnets ou de la passementerie .
Le temps s'écoule paisiblement dans le village les saisons passent avec à chacune des activités différentes soit collectives(La batteuse, les vendanges ,les foins) soit individuelles (Vanneries, Forges, sabotier, maréchal ferrant).
Les voitures commencent à faire leur apparition et se joignent aux vélos et moto-bécanes qui sont déjà présents.
Bien sûr au début les véhicules sont réservés aux personnes aisées mais avec la 4CV et puis vers les années 60 l'arrivée de la Dauphine et la 2CV et l'évolution de la société avec les femmes qui rentrent aux usines Ducellier participent à améliorer le niveau de vie des familles.
Revivez tous ces moments et bien d'autres pour ce retour dans le passé que nous vous proposons.
Quelques métiers et animations présents dans le village
Le filage
Pour filer les fibres, et d'abord la laine, l'homme a commencé en utilisant ses mains et sa cuisse qui servait à rouler la fibre, puis grâce à une petite tige de bois fixée sur un poids en terre, cuite ou non, en pierre, en os (la fusaïole) le travail est devenu plus rapide et plus régulier. Cet outil, le fuseau, a été utilisé jusqu'à récemment parce qu'il pouvait s'emmener partout. Ainsi les bergères, les voyageurs de tous poils pouvaient filer la laine où qu'ils soient.
L'autre outil, plus perfectionné est le rouet. Par un système d'entraînement actionné par une main ou par le pied, il permet de tirer, d'enrouler et d'embobiner la fibre du même temps. Ce qui n'est pas le cas du fuseau. Cette invention a permis de gagner énormément de temps pour les fileuses.
Dentellière
Dans le passé, les dentellières "faisaient couvige" dans les villages de Haute-Loire. Elles s’installaient à la belle saison près de la montée d’une grange, et l’hiver venu, dans la maison de la Béate. Sur un fond de cliquetis des fuseaux, en bavardant, chantant ou priant les dentellières en "couvige" ou en groupe passaient un agréable moment tout en travaillant.
Les origines de la dentelle sont inconnues…cependant certains auteurs considèrent le Velay comme le berceau de la dentelle. D’après la légende, c’est en mars 1407 que la dentelle au fuseau aurait pris naissance au Puy-en-Velay. Une jeune brodeuse, En cherchant pendant plus d’un mois à réaliser un ouvrage exceptionnel et des plus fins, elle a l’idée d’attacher à des épingles plusieurs navettes de fils. Par l’enlacement des navettes et le jeu des épingles, elle obtint un tissu transparent et d’une finesse extrême. C’est ainsi que serait née la dentelle.
Le forgeron
il travaille le fer. Il fabrique des outils et des objets en plongeant le fer dans du feu a température de 550 a 1400°C pour le ramollir, puis en le martelant à coups de marteau pour lui donner une forme. Généralement, le forgeron fournit la matière première.
Autrefois, dans les campagnes, les habitants avaient recours au service du forgeron pour fabriquer des outils ou les réparer.
Il utilise une enclume le plus souvent attachée à un billot de bois et pèse entre 50 et 200 kg .
Pour travailler la pièce de métal chauffée, le forgeron se sert d'une tenaille pour tenir la pièce qu'il travaille sans se brûler. et pour se protéger des étincelles ou des éclats de métal, le forgeron porte un tablier de cuir.
Les grumes (que l'on appelle à ce stade des billes) sont ensuite apportées sur le banc de sciage pour y être débitées une par une. En fonction des commandes reçues
En fonction des installations, la bille passe plusieurs fois au niveau de la scie à ruban (ou scie de tête) si le banc n'en compte qu'une, ou ne fait qu'un seul passage si plusieurs scies sont associées les unes aux autres. Les scies peuvent être de simples scies circulaires classiques ou de grands rubans également circulaires (nous avons maintenant des rubans appelés bi-coupe qui permettent lors du deuxième passage (le retour de la bille) d’effectuer un second trait de sciage).
Le paysan
était une personne vivant à la campagne d'une activité agricole lui permettant l'autoconsommation .C'est lui qui assurait la production de produits pour les villageois (Lait, Beurre, Fromage, Volailles ). Il était quelque fois amené à se déplacer d'une manière saisonnière dans d'autres « pays » par exemple vers des pâturages qui font défaut à ses bêtes. Il façonne son environnement et le paysage par ses différents prélèvements, apports, aménagements, plantations, etc. Ses activités étaient souvent multiples : élevage, cultures, bois
La vannerie, par l'emploi de nombreuses plantes, permet de créer des objets aux multiples fonctions. Selon son environnement, il a utilisé une multitude de plantes : paille de céréale, jonc, clématite, châtaignier... Il a ainsi d'abord existé une vannerie domestique, réalisée en fonction des besoins immédiats : portage, cueillette, élevage, protection, rangement, jeu, mobilier..
Les bovins, particulièrement les bœufs, sont utilisés comme animaux de trait. Ils sont en effet dociles1, développent une bonne puissance de travail et sont résistants à l’effort.
Dans les pays industrialisés, la mécanisation a emboité le pas à la traction bovine mais celle-ci est encore utilisée dans quelques petites exploitations en France (180 paires de bœufs confirmés environ, toutes utilisations comprises, dont l'agriculture et l'animation).
Deux bœufs attelés avec un joug de cornes
Les bœufs au travail sont la plupart du temps par paire, les animaux étant reliés par un attelage pour leur permettre d’avancer sur le même rang et ainsi de manière synchrone. Il existe plusieurs manières d’atteler les bovins. Le système le plus ancien serait le joug à cornes, également appelé joug de nuque, dont l’utilisation une barre en bois est placée entre les cornes de deux bovidés. L’autre système qui l’a remplacé est le joug de garrot qui s’adapte sur l’encolure des animaux.
Ciseaux, couteaux, faucilles... rien ne résiste à la meule du rémouleur, qui se promène partout avec sa voiturette bringuebalante. Une fois installé, impossible de ne pas reconnaître le crissement régulier et tellement familier de l'acier sur sa meule
La traction hippomobile, plus rarement appelée traction chevaline ou traction équestre, est l'utilisation de chevaux comme force de traction des véhicules. Un cheval, comme tout animal à quatre pattes, peut tirer sur de longues distances un objet lourd s'il glisse (un traineau sur la neige),
Le maréchal-ferrant est un artisan dont le métier consiste à ferrer les pieds des chevaux et autres équidés et à s'occuper de leur parage. Le ferrage des bovins de trait est aujourd'hui rarement pratiqué. C'est un métier vieux de plus de 2000 ans . En 2007, on décomptait environ 1600 maréchaux-ferrants en France.
La Vespa est sans conteste le plus mythique des scooters. Breveté en 1946 par Piaggio, ce produit typiquement italien arpente aujourd’hui les routes de près de 114 pays dans le monde. Retour sur l’histoire d’une star sur laquelle ni le temps ni les modes ne semblent avoir de prise.
1946
En avril 1946, ce nouveau moyen de transport fonctionnel et innovant est présenté pour la première fois au public au Golf Club de Rome. Le blason fut imprimé en relief avec un nouveau logo qui remplaça celui qui figurait précédemment sur les véhicules Piaggio. Le succès est immédiat, sur le plan médiatique, mais aussi auprès du public, où la nouveauté suscite à la fois surprise et scepticisme. Les premiers modèles sont vendus à travers un petit réseau de concessionnaires, à des prix variant entre 55 000 lires pour le modèle de base et 66 000 pour le modèle de luxe.
L’essaim de Vespas (rappelons que « vespa » signifie guêpe en italien) qui envahit de plus en plus les rues
Nous retrouverons à Auzon qui possède un musée unique en France tous les modèles de la création jusqu'en 2016.
De toutes les formes d’écoute de la musique issues de l’ère contemporaine, la radio a le privilège d’être la plus ancienne à continuer de nous faire vibrer les oreilles jour après jour depuis plus de 100 ans. De sa naissance à aujourd’hui, la radio a subi de nombreuses avancées qui lui ont permis de rester un vecteur à part du 4ème art auprès des foyers issus de toutes les classes sociales.
Comme pour beaucoup d’invention, la transmission sans-fil par radiodiffusion est issue d’une succession d’avancées technologiques qui ont permis son aboutissement. Et puisqu'il faut bien commencer quelque part, retournons en 1841 avec l’invention du télégraphe par Samuel Morse. Celui-ci a ouvert la possibilité de transmettre des messages par les fils électriques à travers un système de communication simple et pratique : le Morse.
Au fil du temps la radio évolue au travers de nombreuses évolutions.
La technique étant maitrisée, il ne manque plus que le temps pour que le monde entier se l’approprie, chaque pays développant à son rythme sa propre industrie de construction de récepteurs émetteurs, ses stations TSF ainsi que des programmes capables d’attirer les auditeurs.
Aujourd'hui à Auzon au travers d'une expo retrouvez son histoire des origines jusqu'au temps récent
1950-2020 70 ans de l'étude de la Dauphine
La Dauphine.
Dès Fin 1949, Pierre Lefaucheux songe au remplacement de la 4CV… Une très longue analyse, et de longs débats contradictoires avec ses collaborateurs directs le conduiront, en mai 1954, à décider du lancement de la Dauphine pour janvier 1956. L’énorme succès de la Dauphine ne sera donc pas dû au hasard…
En 1950 la régie Renault évoque le projet d'une voiture accessible à tous mais la 4CV se vend bien et la régie ne s'empresse pas trop sur ce projet.
Malgré tout Le 21 juillet 1951 Pierre Lefaucheux, alors Président Directeur Général de la Régie Nationale des Usines Renault, finalise les bases du projet 109 qui deviendra Dauphine. Cette décision, prise alors que la 4 CV rencontre un véritable succès, est motivée par une évolution du pouvoir d’achat des familles françaises.
"Une 4cv plus grande, au confort accru, à la puissance plus élevée, tels sont les éléments du cahier des charges de ce nouveau modèle. Ferdinand Picard, ingénieur chargé de l’étude, doit utiliser un maximum de pièces existantes de la 4cv, réduction des coûts oblige !"
Présentée au Palais de Chaillot en mars 1956, la Dauphine sera la vedette du Salon de l’automobile de Paris qui se tiendra en octobre de la même année. Après un démarrage lent, fin 1957 elle atteindra les 200.000 ventes avant d’être déclinée dans une version sportive: la Dauphine Gordini qui sera équipée d’un moteur plus puissant et d’une boîte de vitesses à quatre rapports.
L’usine de Flins, en région Parisienne, produira une Dauphine toutes les 25 secondes courant 1959 au meilleur de ses ventes. La suspension « aérostable », de l’ingénieur Grégoire, viendra compléter l’offre commerciale en y apportant une prestation confort incontestée.
La carrière sportive de la Dauphine sera marquée, en 1962, par l’arrivée de la « 1093 », version musclée, qui développera 55 ch et apportera un palmarès inégalé dans la lignée de la 1063, dérivé sportif de la 4cv.
Après un parcours international, dont un passage aux Etats-Unis remarqué, elle achèvera sa carrière française en 1967. Elle aura marqué par sa modernité et aura contribué à consolider la place de premier constructeur National avec une production de 2.252.267 exemplaires.
1967, la Dauphine s’efface et cède complètement la place à la Renault 8 mais là ce sera une autre Histoire