Estamaire

Cet article m'a été inspiré par un courrier sur mon blog de Robert Vollet dont je vous joins le témoignage

J'avais déjà réalisé un article sur le sujet mais je n'avais pas de témoignage à l'époque.

Souvent venu du Cantal, le rétameur connu aussi sous le nom d’« estamaire » passait à la belle saison, avec sa roulotte tirée par une mule, peu avant la fête votive dans les villages ou les repas de clôture des gros travaux (battage) pour étamer les cuillères et les fourchettes en fer, réparer les marmites en cuivre et autres récipient métalliques.

L’étamage consistant à appliquer de l’étain sur une pièce en métal afin qu’elle ne s’oxyde pas avec le temps.

J'appartiens a la dernière génération des Estamaîres , de Terre-Sainte d'Auvergne , c'était ainsi a Lugarde-Marchastel-Saint Amandin , pour ceux qui ne restaient pas a l'école il y avait deux solutions : Le cul des vaches , ou Le cul des casseroles ... ma destiné était tracé , j'étais estamaïre comme tous ceux de Chassagny , de Pouzols , de Lugarde-Soubro , nous partions en campagne de la Saint Loup a la Saint Jean , nous allions a la chine tous les jours Dimanche et semaine ... J'apprécie beaucoup les photos .... je l'ai souvent faite la route par Pradiers , Vins haut , Apcher , Anzat , et Ardes je ne revenais jamais en Auvergne sans aller refaire le circuit , a une époque nous allions nous munir de manches de marteau a Ardes L'été o donnait un coup de main a la famille pour faner , je me rappelle du chardu joug et de la taguaduire , de l'estompe et des perches car il fallait corder a cause des chemins ... avec le souvenir vivant du quatre heures sur le timon du char.

Courrier de Robert Volet au sujet de la publication

D'ailleurs si vous avez des question il se fera un plaisir de répondre à vos commentaire voici ses coordonnées.

Robert Vollet 106 Avenue Marechal de Lattre de Tassigny 4550 BRIARE   06 16 10 24 42   et leu dit  l’Abille  15400  Marchastel 

Témoignage d'un étameur à propos des marchands de toiles

Mon père Joseph Vollet du Veysset né en 1910 a débuté dans la toile à 16 ou 17 ans à pied, vélo, voiture, j'ai une belle photo de lui avec sa Graham-Paige acheté dans la Vienne a laquelle a succédé une C4.

J'étais étameur et potier d'étain, je suis né dans le voyage en mars 1939 à Malemort en Corrèze et j'ai débuté la chine à 13 ans dans le Lot. C'était ainsi à Lugarde pour ceux qui ne restaient pas à l'école, c'était le cul des vaches ou le cul des casseroles, à Condat et Marcenat c'était Lis Peta.

Un article d'il y a 10 ans du blog