En 1970 j'intégrais la société Ducellier comme régleur « Pouliste » .
Ce recrutement eu lieu a l'école avant la fin de mes études lors de premiers test de sélection, puis vint le test pour obtenir ce poste après mon diplôme.
Pendant un an j'étais en formation avec un régleur d'expérience a raison de 3 mois dans chaque atelier assujettis d'une formation théorique de management de 1 jour par semaine.
Le 1er septembre 70 je commençais cette nouvelle fonction dans la cabine de bobinage en équipe.
Les horaires étaient de 4h30 a 14 heures pour le poste du matin et 13h40 23h10 pour le poste du soir soit 9h30 par jour (nous faisions une demi-heure de plus que les opérateurs afin de mettre les machines en route et d'organiser la prise de poste (le poste de nuit n'existais pas pour les femmes).
Dans la cabine il y avait deux catégories de personnel les jeunes moyennes d'âges 25ans une vingtaine de femmes qui travaillaient debout sur des Bobineuses « Leesona » et des plus anciennes une trentaine de femmes qui travaillaient sur des bobineuses secondaires « Micafil » ou sur des postes d'habillages ces postes étaient assis.
Autant vous dire que devant toutes ces femmes je ne faisais pas le fier.
La paye était distribuée, en liquide le 10 du mois avec un acompte le 25 par les payeuses qui passaient dans les chaines.
Mon taux horaire d'embauche était de 4.08 francs on faisait en moyenne 190 heures par mois et s'ajoutait souvent 2 samedi de 9 heures
Le salaire mensuel pouvait atteindre 1000 francs.
Les opérateurs avait un taux horaire fixe + une majoration que l'on appelait le boni et qui était liée aux nombres de pièces produites.
A cette époque le site était divisé en 2, Fondary qui fabriquait des régulateurs et des bobines à huile et du moulage et Megecoste qui faisait la découpe, emboutissage et la galvano.
Cette division était lié a la provenance des diverses productions lors de la création du site de Ste Florine.
Après cette formation et mes obligations militaires je reprenais cette fonction sur la ligne d'assemblage des petits moteurs « u » que l'on avait intégrée d'Issoire.
Je restais à cette fonction alternant montage et bobinage jusqu'en 1979 date à laquelle j'intégrais le service méthodes.
En 1975 il y eu une grève que l'on qualifiera « bon enfant » qui a permis d'obtenir 250 francs pour tous.
Puis vinrent vers la fin des années 70 et début 80 les évènements douloureux que l'on connaît et que tout le monde a encore mémoire.
Puis vint une autre ère et la fin de Ducellier.
Que de travail de recherche et documents inédits.
Je ne pensais pas retrouver des un documentaire sur Ducellier.
C'est vraiment une chance d'avoir accès a cette page d'histoire qui pour beaucoup doit étre banal mais pour nous commerçant de la région c'était un potentiel important que je n'oublierais jamais.
Et merci a tous ces gens qui ont fait que cette entreprise prospère et que les évènement des années 90 ont détruit(nouvel socièté et climat social).
Encore merci