Histoire
Texte provenant de
http://saugues.fr/tourisme/histoire
Au temps de César, les Gabales étaient sous la dépendance des Arvernes. Selon la légende, en 50 avant J.C, Jules César vint camper près de ST Chély et ses troupes s’étendirent jusque dans notre contrée. Saugues s’appelait alors « Salgacume ». Après la chute de l’empire romain, en 476, le pays de « Salgacum » passa de la domination des Wisigoths à celle des Francs. A sa mort, Clovis légua ce territoire à Clotaire 1er.
- Pour la petite histoire, notons que le premier seigneur de « Salgues» (appellation de Saugues au Moyen-Age) connu se nommait Odillon de Mercoeur.
- Son domaine comprenait 507 paroisses et regroupait 5665 familles sans compter les pauvres.
Durant cinq ans, de 725 à 730, ce fut l’invasion des Sarrasins et des Maures d’Espagne qui incendièrent tout sur leur passage. D’où, sans doute, l’origine de la rue « des Maures » se trouvant au sud-ouest de Péchamp.
La fin de la guerre de Cent ans laissa un climat d’insécurité, les mercenaires se retrouvèrent livrés à eux-mêmes et partout, les gens réparèrent les châteaux, les maisons fortes. Pour se mettre en sécurité, on creusa des fossés et on consolida les fortifications.
Au XIV siècle, plus de 30 châteaux forts sont dénombrés dans la région. Le pays était fin prêt pour recevoir les mercenaires surnommés alors « Routiers ou encore Anglais… ».
Plus de cent familles sans logis rôdent dans le froid et la neige… Qui aurait pu imaginer le tragique fait divers qui laissa dans les rues de Saugues, petite ville resserrée dans l’étroit de ses remparts, une empreinte douloureuse, ruinant à jamais une population artisanale de tisserands, de chapeliers et de tanneurs.
C’est le 5 septembre, une fumée noirâtre s’allonge dans la rue du Four. Des enfants crient, la foule se rassemble…. Le four banal vient de prendre feu. On jette de l’eau : elle rebondit en vapeur sur le feu ! Les petites maisons étroites accolées les unes aux autres s’embrasent rapidement… Dans toute l’enceinte de la ville, prise comme dans un piège, c’est le sauve-qui-peut !