Dans cet article je vais vous parler de la moisson du blé noir entièrement à la main pour avoir vécu la première étape la récolte en montagne du Cézalier.
Là bas la région n’étant pas propice à la culture il n’y avait ni faucheuse ni batteuse alors même en 1965 c'était à la main que l'on faisait les moissons et j'y étais.
Nous sommes en 1965 aux environs d’Anzat dans le village de Saroil dans le Cézalier le Père Valentin et le grand père Fauche le blé avec une faux spéciale qui garde le blé en fagot, la mère et la grand-mère suivent derrière prenant les fagots ainsi fait d’une main prélevant une dizaine de brin qui serviront de lien ainsi la gerbe est faite quand à moi je les ramassait pour les empiler le grain vers l’intérieur en tournant jusqu’à ce que j’obtienne un pignon
Lorsque les céréales engrangées sont sèches, on les bat au fléau pour en briser la coquille, puis on les vanne pour en séparer le grain, qui est ensuite mené chez le meunier, moulu et transformé en farine.
La céréale à battre est étendue sur l'aire sur une épaisseur de quelques centimètres Les trois ou quatre batteurs sont alignés et frappent alternativement le blé en un rythme parfaitement cadencé. Après chaque frappe, ils laissent tourner le manche dans leur main pour que, au coup suivant, le battant ne touche pas le manche et tombe parfaitement à plat. Chaque batteur opère sur une largeur d'environ un mètre. Il la parcourt en six ou huit coups de fléau. Après quoi, il avance d'un petit pas. Quand les batteurs sont arrivés au bout de l'aire, la paille est secouée à la fourche pour laisser tomber le grain qui sera ensuite vanné avec le Vannoir ou plutot Tarare.
ça je ne l'ai pas fait c'était l'hiver qu'ils le faisaient
Après la récolte, le grain doit être nettoyé. La séparation des grains et des impuretés s'appelle le vannage. A l'aide d'une pelle on projette le grain en l'air et dans le vent. Les poussières s'envolent, le grain plus lourd retombe au sol. Le vannage effectué, une sélection est réalisée grâce à divers cribles suivant la forme, les dimensions et le volume des grains.
Avec le tarare les deux opérations sont effectuées en même temps : les grains sont secoués sur des grilles superposées, décalées les unes par rapport aux autres et traversées par le courant d'air d'un ventilateur à main qui entraîne les impuretés les plus légères.
Animées d'un mouvement trépidant qui rappelle le mouvement imprimé au tamis, les grilles assurent le tri des grains selon leur grosseur et leur poids. Ces tâches étaient accomplies à la ferme.
Le Fléau
Le fléau est un instrument agricole utilisé pour le battage des céréales.
Un fléau se compose d'un manche mince et bien droit, d'environ 1,70 m de long ; à son extrémité est fixée une boucle de cuir. Le battant est en bois dur, chêne ou châtaignier, il mesure une cinquantaine de centimètres et a une section rectangulaire d'à peu près 5cm sur 3,5 cm ; les arêtes sont abattues pour ne pas briser la paille. À une extrémité du battant sont fixées deux lanières de cuir ; l'une des deux passe dans la boucle du manche et est reliée à l'autre par un nœud plat. La liaison manche- battant est très libre pour permettre le jeu aisé du battant.
Le Tarare vulgairement appelé Vannoir
Le tarare, vanneuse ou traquinet est une machine utilisée lors du vannage. Il permet de remplacer le vannage manuel qui se faisait par jour de grand vent avec un van en jetant en l'air les grains pour les séparer des impuretés (balle).
Apparu au début du 12 e siècle aux Pays-Bas, il est constitué d'un ventilateur et de grilles, le tout étant actionné par une manivelle, ou parfois un moteur.
Avec les progrès de la mécanisation, le tarare fut intégré dans la batteuse.
La séparation du grain des multiples indésirables (poussières, mauvaises graines, balle…) était une première étape. Pour l'utilisation en semences de ces graines, il fallait les trier avec des grilles vibrantes et des alvéoles rotatives. Le calibrage des graines de céréale par le trieur fut, pour le monde agricole, une étape du progrès dans les rendements.