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La Bajasse. —
Cette localité, aujourd’hui simple ferme, possédait un prieuré conventuel de chanoines augustins et une léproserie, fondés en 1161 par Odilon de Cambon, chanoine de Brioude.
La léproserie n’était pas sans importance; elle comptait trois membres, la Madeleine de Langeac, Beauregard près Lempdes et Saint-Barthélemy-du-Breuil sous Nonette.
En effet au XIIè siècle, la lèpre est un fléau et une calamité qui touchent les populations de l’Auvergne comme toutes les autres régions de France. Dans la région de Brioude, en 1161, Odilon Chambon, Chanoine de la ville de Saint Julien fonde une maladerie au lieu dit La Bajasse, placé sur la route des pèlerins de N.D du Puy.
Située en bordure de la route de Clermont au Languedoc, la Maladerie voit passer les nombreux pèlerins qui se rendent au Puy pour célébrer Notre Dame d’Aunis dit-on à l’époque.
La Bajasse a donc vu de tous temps les voyageurs allant d’Est en Ouest, du Nord au Sud.
Pour y accéder on dut construire un pont "Le Pont dit « Romain » ou Pont de la Léproserie", ou encore "Pont de la Bajasse", écrit également Bageasse, aurait été bâti au début du XVè siècle pour franchir la Sénouire et accéder à la léproserie.
En outre, le lieu de La Bajasse se trouve à la bifurcation de deux chemins, celui de Fontannes à La Bajasse et surtout de la route royale limite des justices de Vieille-Brioude et du Chapitre de Brioude qui va jusqu’au Puy.
Le Pont dit « Romain » ou Pont de la Léproserie, ou encore Pont de la Bajasse, écrit également Bageasse, aurait été bâti au début du XVè siècle pour franchir la Sénouire et accéder à la léproserie.
Pont construit au 15e siècle selon les principes des ponts dits romains. Il possède une seule arche très élancée, aux angles et piles en pierre appareillée.
L’une des plus remarquables est le contrat d’union de ces deux établissements en 1827 : en abdiquant leur autonomie, les lépreux de la Bajasse réservèrent expressément pour l’avenir, en faveur des lépreux de Brives, près le Puy, et d’Herbet, près Montferrand, le droit d’hospitalité dont ces derniers avaient joui par le passé dans leurs haltes à la Bajasse. Les documents sur les léproseries du moyen âge offrent, on le sait, un intérêt géographique L Ces maisons étaient ordinairement échelonnées sur les anciennes voies romaines, dont elles aident à retrouver le tracé. La Bajasse, Beauregard et Saint-Barthélemy-du-Breuil se trouvaient, en effet, sur la voie 1 Notre confrère M. M.-C. Guigue, archiviste départemental du Rhône, a le premier démontré la corrélation du système hospitalier du moyen âge avec le système des routes de la France du moyen âge et des voies romaines de la Gaule, dans son savant mémoire : Les voies antiques du Lyonnais, du Forez, du Beaujolais, de la Bresse, de la Dombe, du Bugey et de partie du Dauphiné déterminées par les hôpitaux du moyen âge (Mém. de la Soc. litt. et archeol. de Lyon, année 1876).
Du Puy à Clermont; la Madeleine de Langeac était placée sur le diverticulum antique qui du Puy conduisait dans la haute Auvergne, vers Saint-Flour. Sceaux divers. — J’ai recueilli quelques sceaux laïques ou ecclésiastiques particuliers à l’arrondissement actuel de Brioude : leurs dessins, très bien reproduits par l’héliogravure de l’Imprimerie nationale, forment la planche qui suit immédiatement cette préface. Ces sceaux sont empruntés au musée sigillographique des Archives nationales et à des collections privées, celles de MM. Alfred de Lavergne, Paul Le Blanc et la mienne. Ils appartiennent au chapitre de Saint-Julien de Brioude (deuxième type), aux prieurés de la Voûte et de la Vaudieu, et à deux abbés, l’un de la Chaise-Dieu, l’autre de Pébrac. Le plus ancien et le plus important au point de vue archéologique et historique est le sceau de la paix ou confédéralion des chevaliers brivadois, milice que je soupçonne s’être organisée vers 1183 pour défendre la contrée et protéger les pèlerins contre les excès des Capuchonnes ou des Cotereaux. Cette institution, dont l’histoire n’a pas conservé le souvenir, n’eut probablement qu’une existence momentanée et dut ne pas survivre aux troubles qui l’avaient rendue nécessaire.
Nous arrêterons là cette analyse; il serait difficile de la pousser plus loin sans tomber dans des redites. Elle suffit, ce me semble, à indiquer la consistance générale du Spicilegium Brivalense et à donner une idée assez nette des informations qu’y trouveront les médiévistes et les érudits qu’intéresse spécialement l’histoire locale. En terminant, je me fais un devoir d’exprimer mes sincères remerciements aux amis qui m’ont secondé dans mes recherches. En première ligne, je me plais à citer M. J. Lachenal, receveur particulier des finances à Brioude, qui ma fait, avec la plus aimable obligeance, profiter de ses trouvailles, et partager des communications que son zèle sans cesse éveillé et sa haute honorabilité obtenaient à Brioude. Sans l’infatigable concours de AL Lachenal, maintes pièces intéressantes me seraient restées inconnues. M. l’abbé Souligoux a également droit à ma reconnaissance particulière pour avoir mis, directement ou indirectement, à ma disposition les chartes de sa précieuse collection.
Spicilegium brivatense : recueil de documents historiques relatifs au Brivadois et à l'Auvergne / par Augustin Chassaing,... -- 1886 -- livre
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8534489/f26.texteImage
Il existait à la Bajeasse, près Brioude, une léproserie et un prieure dictincts, bien que fondés dans une étroite union par Odilo du Chambon, chanoine de l'église Saint-Julien de Brioude. (Acte de fondation de la Bajeasse, 1161, Gallia Chrisliana, t. II.) Réunis de nouveau, en 1326, à la suite d'une libre convention qui régla leurs rapports mutuels, le précepteur, les frères infirmes ou infirmiers, la sœur infirme, les oblats de la maladrerie et les religieux augustins du couvent de la Bajeasse convinrent de vivre unis avec une manse commune, sous l'autorité suprême du prieur. Sous Louis XIV, le prieuré de Saint-Jean de la Bajeasse fut démembré par l'annexion des biens de l'ancienne maladrerie à l'ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel, puis à l'hôpital Saint-Robert de Brioude; le prieuré appauvri, réduit bientôt à son dernier religieux, Jean Freydefond, qui mourut le 26 décembre 1716, fut supprimé sous le règne de Louis XV. Le dernier prieur fut François-Henri de Bouvoust, qui traita en 1337 avec les administrateurs de l'hospice de Brioude, moyennant une rente de 250 livres et le prieuré bénédictin de Fontdouce, dont l'avait pourvu préalablement le cardinal de Fleury. De l'ancienne maladrerie de la Bajeasse dépendaient les infirmeries ou membres de Sainte Marie-Madelaine de Langeac, de SaintBarthélemy du Breuil, de Lende (Lempdes), les prieurés de Cusse ou la Trinité, de la Chaumette près Salzuit et de Saint-Préjet.
Par l'acte d'union de 1326, on voit que les frères infirmes et oblats de la Bajeasse avaient des rapports d'hospitalité réciproque avec ceux des léproseries d'Erbers ou Erbet près de Clermont, et de Brives près du Puy. ' La léproserie et le prieuré de la Bajeasse'rendirent de grands services au moyen-âge en donnant un asile aux malheureux atteints de la lèpre et aux nombreux pèlerins et voyageurs qui allaient du nord et du centre de la France dans le Velay et les provinces du midi. Plusieurs passages d'un procès-verbal d'enquête faite en 1323 sur les revenus du prieuré de la Bajeasse, trois ans avant le traité d'union établissent qu'on exerçait religieusement et largement les devoirs de l'hospitalité au prieuré de la Baj easse. (Hec sunt attestationes seu deposiliones testium productorum per procuratorem prioi'is et conventûs Bajeasse, etc., anno 1323). — Archives de l'hospice de Brioude.
Provenance du texte
Tablettes historiques de la Haute-Loire
Tablettes historiques de la Haute-Loire -- 1876 -- fascicules
On verra, au surplus, lorsque je serai appelé à parler de l’histoire du chapitre de Brioude, que ceux-ci n’étaient pas prêtres, mais simplement clercs, et pouvaient quitter le chapitre, soit pour occuper d’autres bénéfices, soit même pour se marier. Seuls, les dignitaires devaient être prêtres. Revenons à nos ancêtres. Un autre Etienne de Lastic, également chanoine de Brioude, vivait en 1161. Je suppose que ce ne doit pas être celui que nous avons vu en uoo, car, à cette époque, il était déjà majeur. Mais ce pourrait être son neveu, autre Etienne. Comme ce dernier assistait également comme témoin à cet acte de uoo, il devait être bien vieux en 1161. Aussi, il se pourrait que ce fût un troisième Etienne, ce qui en ferait beaucoup, mais on répétait souvent les mêmes noms dans les familles à cette époque. L’acte où paraît cet Etienne comme témoin est la fondation, par Odilon de Chambon, chanoine de Brioude, de la léproserie du Pont de la Bajasse. Cet Etienne de Lastic y est cité comme chanoine ayant assisté à l’acte en qualité de témoin (i). On trouve encore cet Etienne de Lastic dans un acte par lequel Guillaume de Polignac, prévôt de l’église de Brioude, et le chapitre de cette ville prennent sous leur protection les quatre clercs de la léproserie du Pont de la Bajasse, en faveur desquels Odilon de Chambon, chanoine, fait donation de divers biens immeubles (2). Enfin, en 1200, nous trouvons encore un Etienne de Lastic, également chanoine de Brioude. Ce peut être le même que le précédent, puisqu’il ne s’est écoulé que trente-neuf ans entre les deux actes, mais alors, dans ce cas, l’Etienne de 1161 ne serait plus certainement le même que l’Etienne neveu de 1100. Il est donc certain qu’entre le xi e et leXl1 siècle il y eut trois Etienne de Lastic, chanoines de Brioude, et complètement différents l’un de l’autre. Ce nouvel Etienne nous est connu par deux actes de 1200 à l2I 4> passés, le premier, entre le chapitre de Brioude et Odilon de Mercœur (1); le second, entre ce même chapitre et Odilon de Chambon, toujours au sujet de la léproserie du Pont de Bajasse (2). On le voit encore cité dans un acte d e 1234 entre le chapitre de Brioude et la maison de Pibrac (3) (p é b ra c), qui dépendait dudit chapitre, avant d être devenue plus tard un prieuré indépendant. Comme °n le voit, aucun des personnages que nous venons de citer ne porte le prénom ou surnom de Bompar. Comme ce sont tous des chanoines, et par conséquent tous plus ou moins des clercs, il semble de plus en plus que ce nom soit réservé aux chefs de famille qui nous sont inconnus pour le moment. Plus tar d, lorsque nous serons en pleine filiation, nous verrons ^ Ue les aînés seuls, sauf de rares exceptions, portaient ce nom. Je n’ai compris dans la nomenclature précédente que les Personnages du nom de Lastic dont il semblait impossible de relier les noms ensemble pour établir une filiation quelconque. Ceux qui m’ont précédé dans l’histoire de notre famille ont été moins scrupuleux. Pour pouvoir établir ce que je n’ai pu faire, ils ont inventé de toutes Prèces des ancêtres sur lesquels ils n’avaient absolument au cune indication. Je mets en note le tableau de la filiation établi par M. le comte de Lastic Saint-Jal. Les noms des personnages de s °n invention y sont soulignés. A partir de Hugues, ce dernier établit sa filiation d’une manière à peu près exacte. voit par le tableau en note que les personnages entièrement fabriqués par lui sont Henri 1Henri II et Berthe ( i ). Cela lui a permis de pouvoir intercaler les noms de Pierre-Bayart, d’Etienne, premier chanoine de Brioude ; autre Etienne, encore chanoine de Brioude ; de Guillaume, abbé de Pébrac, mais il n’a pas placé le troisième, n’ayant pas calculé que l’éloignement de dates obligeait à en admettre trois comme nous nous l’avons montré plus haut. La filiation de M. Paul de Chazelles ne varie de la précédente que parce qu’il donne à Henry I er de M. de Lastic Saint-Jal le nom de Henry de Thierstein, et qu’il ne donne à Henry II qu’un seul fils, Hugues. Quant aux dates, on trouve, chez M. Paul de Chazelles, 1084 pour 1040, 1161 au lieu de date incotinue, et 1185 pour 1145. Tous ces chiffres sont, bien entendu, entièrement sortis de son imagination. Clabault, plus sincère que les précédents, a commencé sa filiation à Hugues de Lastic, dont nous connaissons l’existence par Dom Vaissette et M. Guizot, ainsi que par les archives du chapitre de Brioude. On a pu savoir que sa femme s’appelait Ermengarde, sans que l’on ait pu trouver son nom de famille. Cela a permis d’établir le premier degré de notre généalogie.
Chronique de la maison de Lastic : d'après les archives du château de Parentignat et quelques autres documents. Des origines à la fin du XVe siècle / Marquis de Lastic,... -- 1919-1921 -- livre
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k853857h/f100.texteImage
Prieuré de Saint-Jean et léproserie, fondée en 1161 par Odilon de Cambo, chanoine de Brioude. (Gai. Christ., t. II), t confié à Saint-Ruf. Ce prieuré est mentionné dans l'Inventaire des Titres de Saint-Ruf dressé par les Ordres du dernier abbé,
Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme
Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme -- 1935-04 -- fascicules
Spicilegium brivatense : recueil de documents historiques relatifs au Brivadois et à l'Auvergne / par Augustin Chassaing,... -- 1886 -- livre
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8534489/f52.texteImage