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Pour ceux qui ne sont pas de la région l’usine de Ste Florine s’appelait Ducellier B2 puis Valéo
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Ducellier-1830-1980 150-ans-d-histoire-
Je ne pouvais pas parler des industries du bassin sans évoquer la Société Sagem.
De Novembre 1990 a 2002 ou nous devenons Jonson Controls.
Revenons aux années 90 quand Valéo décida de se séparer de l’usine de Ste Florine en 1990 c’est à la cantine lors d’une réunion syndicale que nous avons appris que Valèo ne continuerais pas l’aventure à Ste Florine nous n’avions plus de gérant.
C’est à ce moment que Sagem qui n’était pas du tout orienté sur l’automobile décida de relancer la production à Ste Florine.
Çà n’a pas été facile car il n’y avait plus beaucoup d’activité à Ste Florine la bobine sèche démarrait et l’allumeur s’éteignait.
Pour rendre un peu d’activité au site de Ste Florine Sagem réintégra la réalisation des transfos pour Canal+
Puis installa une ligne de réparation des cartes de décodeur.
En parallèle des études pour développer des calculateurs étaient en cours.
Un partenariat avec « Sofabex « sous l’impulsion de Renault ont permis au site de produire les premières vannes EGR pneumatique(Vanne recyclage gaz d'échappement) c’est grâce à cela que le site de Ste Florine est devenu aujourd'hui un leader dans ce domaine avec des produits beaucoup plus évolués intégrant de l'électronique
La bobine d’allumage s’est développée au point que dans le milieu des années 90 Ste Florine était un leader européen.
Des lignes de calculateurs sont mises en service, Ste Florine apprenait un nouveau métiers l'électronique
Pour le personnel de l’usine les choses avaient changé.
On avait de la participation et de l’intéressement.
Une autre culture était inculquée nous participions à l’entreprise en plaçant de l’argent soit dans les fonds de placements soit en actions
Encore aujourd’hui certains d’entre nous profitons du placement réalisé dans cette époque.
En quarante trois ans d’usine l’époque Sagem est la période qui m’a laissé le plus de satisfaction et je ne suis pas le seul à le dire, quel regret avons-nous que le « crach » de la téléphonie ai obligé Sagem à se séparer de l’Automobile.
Mais qui sait avec l’expérience sur les motorisations que Sagem a acquit dans son nouveau groupe Safran et sa maîtrise de l’électronique on ne le voit pas réapparaître dans l’automobile.
La Société d’applications générales d’électricité et de mécanique (SAGEM), est une entreprise française créée en 1925 et dissoute en 2005. Elle travaillait initialement dans la mécanique avec la fabrication d’outillage et de machines-outils. Avec l’évolution de la technologie, la société se lance dans l’électronique et ses deux produits phares, les téléscripteurs (puis les télécopieurs) et les centrales inertielles lui permettent de devenir une grande entreprise internationale dans les années 1970. Elle développe également des
militaires et aéronautiques. En 2005, elle fusionne avec la Société nationale d’étude et de construction de moteurs d’aviation (SNECMA) pour donner naissance au groupe Safran.
1925 - 1935 : création et essor
La Société d’applications générales électriques et mécaniques est créée à Paris en 1925 par Marcel Môme, alors âgé de 26 ans. L’entreprise emploie sept personnes et possède un capital de 250 000 francs, porté l’année suivante à 500 000 francs. Elle fabrique par exemple des outillages pour Michelin (où Marcel Môme avait travaillé). Elle installe également des « colonnes montantes » permettant d’amener l’électricité dans les immeubles. Fin 1926, la SAGEM compte 50 salariés, a un capital de deux millions de francs et déménage à Argenteuil, puis construit une usine à Montluçon en 1934. la SAGEM compte alors 883 salariés. Entre 1933 et 1935, la société s’agrandit et devient cotée à la Bourse de Paris, le capital est alors de 30 millions de francs.
En 1935 la SAGEM fabrique des produits tels des postes de direction de tir, des plates-formes pour télémètres ou télépointage de nuit, des traceurs de route[2].
1935 - 1945 : à travers la Deuxième Guerre mondiale
Dans les années 1930, la SAGEM va étudier la fabrication de gyrocompas pour la Marine nationale, mais ne pourra pas le fabriquer, celui-ci étant breveté par un concurrent allemand. L’entreprise passe le cap des 1 000 puis des 2 000 salariés. La société se lance dans les produits d’armement à la demande du gouvernement : canon antichar, canons, appareils orienteurs, radio émetteur-récepteurs… et s’installe dans de nouvelles usines[3].
En 1939, la Sagem prend une participation dans la Société anonyme des télécommunications (SAT) créée en 1932 sous le nom « Société d’application téléphonique »[1].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, une partie du personnel est transféré d’Argenteuil à Montluçon (qui était au sud de la ligne de démarcation). Les produits sont adaptés aux années de guerre, avec par exemple les gazogènes à bois permettant de se passer d’essence. Dans le même temps, les équipes travaillent sur des prototypes des téléscripteurs[3].
1945 - 1955 : déclin et renouveau
À la libération, le Gouvernement provisoire de la République française commande à la SAGEM du matériel d’armement. Les activités civiles se développent, comme des machines à produire des chaussures, des machines-outils, la SAT s’agrandit. la SAGEM souffre cependant de la baisse des commandes militaires à la fin des années 1940 et se voit obligée de licencier une partie de son personnel, passant de 3 000 à 2 400 salariés.
Au début des années 1950, la société commence à vendre, après plusieurs années de développement, des haveuses et des téléscripteurs. Elle devient une référence dans ces domaines. Les activités militaires reprennent, avec la production de roquettes notamment. La SAGEM emploie 4 200 personnes en 1955[4].
1955 - 1985 : internationalisation
Les années 1955 à 1985 sont marquées par l’internationalisation de l’entreprise grâce aux téléscripteurs et à la navigation inertielle. Les effectifs sont de 6 700 salariés en 1968, 8 400 en 1970, 7 700 en 1972. En 1962, Marcel Môme meurt, il est remplacé par un de ses gendres : Robert Labarre.
Dans les années 1960, la Sagem introduit le téléscripteur SPE, équipé d’électronique. Il fut développé avec la collaboration du Centre national d'études des télécommunications. Il est produit à l’usine de Saint-Étienne-du-Rouvray. Les importantes commandes des administrations civiles et militaires nécessitent l’ouverture de nouvelles usines, à Fougères et à Coutances. Cette activité va toutefois stagner au début des années 1970. Vers 1974, la SAGEM est au troisième rang mondial de cette spécialité, les téléscripteurs sont vendus en Europe, au Moyen-Orient, en Amérique latine… Les modèles évoluent, avec l’apparition du TX 20 en 1975 (équipé d’un microprocesseur) puis du TX 35 doté de fonctions de traitement de texte et d’un écran cathodique. En 1985, la SAGEM est le premier constructeur mondial de téléscripteurs à écran.
La navigation inertielle (association de gyroscopes et d’accéléromètres pour connaître sa position) fut développée par les Allemands à la fin de la Seconde Guerre Mondiale sur les missiles V2. Plus tard ce seront les américains qui reprendront cette technologie. La SAGEM, qui fabriquait déjà des gyroscopes, va entrer dans la haute technologie en concluant des accords avec des entreprises du secteur et en lançant ses propres études, à la demande du Gouvernement français. En juin 1961, la première centrale à inertie s’envole sur un Nord 2501 du Centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge. L’équipement pèse alors près de 500 kg. La miniaturisation se fait alors rapidement et, en 1965, lors du lancement du premier satellite français (Astérix), la fusée Diamant est pilotée par une centrale inertielle SAGEM qui ne pèse plus que 20 kg.
Les centrales inertielles de la SAGEM vont équiper les missiles M20, S3 et Exocet, les sous-marins nucléaires et les blindés français; des avions (dont le Concorde et l’Airbus A300). Les activités d’optronique démarrent avec par exemple des périscopes de sous-marins. Dans l’aéronautique, la SAGEM construit des calculateurs de vol[5].
En 1986, les salariés de la SAGEM constituent la COFICEM qui rachète 40 % du capital de la société. Celle-ci possède alors deux filiales : la SAT (à 38 %) et SAGEM International (à 99 %)[6].
1986 - 2005
En 1987, un autre gendre de Marcel Môme, Pierre Faurre, prend la succession à la tête de l’entreprise, alors dans un état médiocre. Le nouveau PDG supprime 1 000 emplois et réoriente les activités de défense vers le guidage et l’optronique. La SAGEM se lance ensuite dans le télécopieur et devient rapidement le numéro deux européen. En 1994, le groupe Sagem emploie 15 000 personnes et œuvre dans les télécommunications, la défense, l’automobile et les câbles via trois sociétés, SAGEM, SAT et SILEC. Il fabrique des fax, des décodeurs, des téléviseurs, des radiotéléphones, des fibres optiques, des systèmes de visée nocturne pour avions de combat, des gyroscopes, des compteurs d'électricité, des horodateurs. Il a dégagé un bénéfice de 487 millions de francs pour un chiffre d'affaires de 13,7 milliards[7].
Marcel Môme, fondateur de SAGEM
Marcel Môme crée, en 1925, la Société d’Applications Générale d’Electricité et de Mécanique (Sagem) dont l’activité principale consiste à "faire de la mécanique". Très rapidement, Sagem diversifie ses activités et réalise des équipements de précision pour la Marine nationale. Création en 1932 de la Société d’Application Téléphonique, dont Sagem prend le contrôle en 1939 sous le nom de Société Anonyme de Télécommunications (SAT), devenant ainsi un acteur de la téléphonie et des transmissions.
Ducellier (1830-1980) 150 ans d'histoire - L'Auvergne Vue par Papou Poustache
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