La coutellerie
Nous avons le Thiers
Qui passe à Thiers ne peut ignorer les marques imprimées par la coutellerie dans la cité, depuis tant de siècles. Tout ici rappelle au profane cette bouillonnante activité : c'est un nom de rue (rue de la Coutellerie, rue des Forgerons, rue des Usines, rue de l'Industrie...), c'est une enseigne accrochée ou peinte sur une boutique, ce sont les premières forges industrielles dans la vallée, c'est une roue à aubes le long de la Durolle.
La coutellerie existe depuis le 15ème siècle. Dès cette date une trentaine de couteliers sont référencés dans les registres d’impôts. Ils seront 200 un siècle plus tard. Et pourtant rien ne prédestinait la cité auvergnate à cette spécialisation. Il n’y a sur place ni mines de fer ou d’acier, ni carrières de meules. Mais il y a la Durolle, rivière torrentueuse qui va fournir durant des siècles l’énergie nécessaire aux moulins et usines des couteliers. Il y a aussi la formidable obstination d’une population installée sur un sol ingrat.
Dès le 17ème siècle les couteaux de Thiers s’exportent via les ports de Bordeaux, Nantes, via l’Espagne et l’Italie jusqu’au Levant. Mais c’est au 19ème siècle que la coutellerie va connaître un essor phénoménal. En 1855 l’activité coutelière occupe 25 000 personnes. Grâce à une organisation du travail performante basée sur la parcellisation (le travail est éclaté entre une multitude d’ateliers qui n’effectue qu’une étape de la fabrication), les thiernois vont être en mesure de produire et de fournir massivement les quincailliers grossistes de France et de Navarre voire de plus loin encore…
Aujourd’hui, si les entreprises ont déserté les rives de la Durolle, elles produisent encore 70% de la consommation française de couteaux (couteaux de table, couteaux de poche, couteaux professionnels…). Elles sont près de 195 entreprises installées dans les zones industrielles du bassin thiernois.
Actuellement, Thiers n’a donc rien perdu de son dynamisme et vit encore de la coutellerie. Cependant, sur ce terreau de savoir-faire (travail du métal et de la corne) est née au XXème une diversification industrielle et artisanale, principalement dans les domaines de la forge (pièces automobiles, prothèses chirurgicales, traitement de surface…) et de la plasturgie.
L’aventure collective
Fruit de la démarche collective de toute une profession,
LE THIERS® porte le nom de sa ville,
capitale française de la coutellerie.
Créés par les Compagnons fondateurs de la Confrérie, le modèle déposé du couteau,
la marque ® et le logo sont la propriété de la Confrérie du Couteau LE THIERS®.
Les compagnons fabricants adhèrent au règlement de Jurande
et respectent les exigences :
– de qualité
– de traçabilité
– de territorialité
– de morale professionnelle
http://lethiers.fr/
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http://www.opinel.com/la-marque/histoire
1800
Forgerons de père en fils
Victor-Amédée Opinel, colporteur, apprend à forger des clous lors de ses tournées. Il installe son premier atelier de forge à Gevoudaz, hameau d'Albiez-le-Vieux, près de Saint-Jean-de-Maurienne. Son fils Daniel travaille ensuite à ses côtés et reprend l'atelier au décès de son père. Il deviendra un taillandier renommé très apprécié des paysans qui venaient de loin pour lui acheter serpes ou faucilles...
1872
Naissance de Joseph Opinel
Joseph Opinel est le fils aîné de Daniel Opinel. Il naît en 1872 à Gevoudaz, hameau d'Albiez-le-Vieux. Joseph a deux frères, Jean (1877-1943) et Albert (1885-1905), et trois soeurs, Marie (1875-1968), Alphonsine (1879-1959) et Sylvie (1881-1886).
Etablissements fondés par Joseph Opinel en 1890
508 boulevard Henry Bordeaux, 73000 Chambéry, Savoie, France
Tél : (33)(0)4 79 69 46 18 - Télécopie : (33)(0)4 79 62 46 18
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