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Auvergne une région magnifique à explorer. Vous y verrez les villages d'Auvergne. Les traditions et cuisine auvergnates. L'histoire et les légendes d'Auvergne, Des photos du siècle dernier. Les blogs et site qui parlent de notre région. Les personnalités auvergnates. La littérature du terroir. Des histoires drôles. Des photos de votre jeunesse . Et enfin une impression de faire partie de ce site tant les situations et évènements vous ressemblent. Bonne visite Vous pourrez également me soumettre des articles concernant votre village ou hameaux . Me parler des histoires locales M'envoyer des photos de familles anciennes en précisant bien le lieu ou la situation Voici mon adresse émail. retrauzon43@gmail.com

Aubière capitale du Vin Auvergnat

Difficile à croire que l'Auvergne fut un grand producteur de vin.  En 1850, l’arrivée du chemin de fer  dynamise le négoce du vin en Basse-Auvergne.  Des années  plus tard, le Puy-de-Dôme devient le troisième  producteur français, mais cette prospérité est due à la destruction du vignoble méditerranéen par le phylloxéra.  Dans le même temps, Aubière qualifiée de capitale du vignoble auvergnat, car l'on dénombre autant de vignerons que d'habitants.  La vigne occupe 500 hectares sur les 730 existants. Puis à la fin du 19 siècle, le phylloxéra  atteint l'Auvergne et anéantit le vignoble local.  Vers 1960, il ne reste qu’une dizaine de vignerons à Aubière. De nos jours la Basse-Auvergne replante et modernise ses équipements en privilégiant une vendange de qualité.  Aujourd'hui Aubière possède son musée de la vigne.  Dans cet article quelques photos d'aujourd'hui mais aussi d'autrefois et des histoires et anecdotes locales.  Quelques extraits de l'histoire de la vigne en Auvergne à lire en intégralité dans l'article.

Difficile à croire que l'Auvergne fut un grand producteur de vin.

En 1850, l’arrivée du chemin de fer  dynamise le négoce du vin en Basse-Auvergne.

Des années  plus tard, le Puy-de-Dôme devient le troisième  producteur français, mais cette prospérité est due à la destruction du vignoble méditerranéen par le phylloxéra.

Dans le même temps, Aubière qualifiée de capitale du vignoble auvergnat, car l'on dénombre autant de vignerons que d'habitants.

La vigne occupe 500 hectares sur les 730 existants. Puis à la fin du 19 siècle, le phylloxéra  atteint l'Auvergne et anéantit le vignoble local.

Vers 1960, il ne reste qu’une dizaine de vignerons à Aubière. De nos jours la Basse-Auvergne replante et modernise ses équipements en privilégiant une vendange de qualité.

Aujourd'hui Aubière possède son musée de la vigne.

Dans cet article quelques photos d'aujourd'hui mais aussi d'autrefois et des histoires et anecdotes locales.

Quelques extraits de l'histoire de la vigne en Auvergne à lire en intégralité dans l'article.

 

Aubière capitale du Vin Auvergnat
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Photos anciennes
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Photos des années 60
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Aubière capitale du Vin Auvergnat
Ils en parlaient

Texte de 1863

La vigne joue un des rôles les plus importants dans l’agriculture du Puy-de-Dôme. Sur les 795,000 hectares qui constituent sa superficie totale, la statistique de 1852 en accuse 28,000 en vignes; mais depuis cette époque une grande activité s’est portée sur cette culture, qui paraît s’être étendue d’un quatorzième au moins, et d’après l’opinion exprimée par des hommes compétents, à Clermont, Riom et Issoire, on reste au-dessous de la vérité en portant son étendue à 30,000 hectares. Sur ces 30,000 hectares, beaucoup ont une valeur vénale de 2 5,000 francs; très-peu descendraient à un prix de vente inférieur à 5,000 francs. La moyenne valeur d’un hectare de vigne, dans les trois arrondissements de Clermont, Riom et Issoire, est bien de 15,000 francs. Le capital représenté par la vigne dans le Puy-de-Dôme serait donc aujourd’hui de 450 millions. La moyenne production est de 45 hectolitres à l’hectare au moins, et le prix moyen des six dernières années est supérieur à 25 francs l’hectolitre. Le produit brut de chaque hectare de vigne serait donc de 1,1 25 francs, et la production brute totale du département de plus de 33 millions de francs. La dépense de culture, d’entretien et de vendange pour chaque hectare varie de 250 à 3oo francs, ce qui donne, pour les 30,000 hectares, g millions de frais et 24 millions de revenu net, ou 5 1/2 p. 0/0 du capital. Mais, pour les propriétaires laborieux et intelligents, le produit est bien plus élevé; car le rendement des vignes de Beaumont, d'Aubière et de plusieurs autres vignobles est de vingt pots à l’œuvée de 4 ares, ou de 75 hectolitres à l’hectare : voilà ce qui explique l’enthousiasme des travailleurs pour la vigne, car ils en tirent un parti bien au-dessus de la moyenne. Il n’est d’ailleurs aucune culture qui, même dans les plaines si fertiles de la Limagne, puisse donner un produit brut s’élevant à la moitié de celui de la vigne. Si l’on prend dans leur ensemble les 414,000 hectares de cultures de ferme, comprenant les cultures fruitières, potagères, prairies artificielles, chanvres et lins, racines, etc. et qu’on ajoute un quart en sus à la valeur de leurs produits depuis 1852, ce qui est exagéré, on trouve que le rendement brut moyen par hectare est de 192 francs. Les prairies naturelles considérées à part n’atteignent pas 200 francs de rendement par hectare ; enfin l’analyse la plus détaillée n’indique ni dans les racines, ni dans les plantes oléagineuses, ni dans les plantes textiles, ni dans les fruits, aucun produit qui s’approche de la moitié de celui des vignes. Quelques vignes sont données à ferme, un peu plus sont exploitées à mi-fruits, mais la plus grande partie des vignes est exploitée directement par les propriétaires : les unes par des ouvriers à la journée ou à prix fait; les autres par les mains des propriétaires eux-mêmes, avec ou sans aide à la journée. J’ai engagé et j’engage les propriétaires qui font cultiver à prix fait, par des pères de famille fixés dans le pays surtout, à leur accorder, sans autre engagement que la parole du maître et sans autre droit pour le vigneron que le contentement de celui qui l’emploie, un prix par hectolitre de vin récolté, 1 fr. 50 cent, par hectolitre par exemple, ou bien un dixième de la récolte; le propriétaire acquerra par celte prime tout l'intérêt et tous les soins de son ouvrier; il l’attachera à la culture par l’émotion du drame rural ; il le fera participer à ses joies dans les grandes récoltes, à ses chagrins dans les mauvaises; en un mot il établira une sympathie, un lien solide et durable entre la propriété et le travail des champs. Déjà plusieurs propriétaires ont suivi cette voie, et chacun de ceux que je connais m’a déclaré qu’il tirait de ce bienfait une grande satisfaction et un grand profit. Ce qui m’a le plus frappé dans le Puy-de-Dôme et dans les observations du concours de Clermont, c’est que ce département marche plus et mieux sur ses propres inspirations et par sa propre tradition, que sur les errements nouveaux et étrangers dans lesquels on a voulu le faire avancer; il a gardé ses assolements, ses cultures à bras, ses animaux, ses instruments, sa confiance dans la petite propriété et dans les ressources que son énergique et intelligente population sait en tirer; il ne se refuse à adopter aucun progrès réel, aucune amélioration évidente. C’est ainsi (pic M. Baudet-Lafarge a vu accueillir ses découvertes, ses essais et ses conseils pour les marnages; c’est ainsi que le paysan adopte les meilleures limites dans le morcellement, dont il sait tout le prix relativement au travail humain, et tout le danger seulement à un émiettement extrême; c’est ainsi que le colonage, ou les cultures sous l’œil et avec le concours des capitaux du propriétaire, commence à s’étendre, et c’est sur ce principe que le marquis de Pierre a établi toute une colonie, qui produit beaucoup là où la terre ne produisait presque rien, et fait vivre un grand nombre de colons là où était le désert presque absolu.

En 1873

Aubière (Puy-de-Dôme). — Nos vignes, malgré les gelées d'avril, époque à laquelle on ne comptait aucun raisin, se présentent aujourd'hui dans de bonnes conditions, attendu cependant que l'année sera d'une quantité bien moyenne ; mais tout nous porte à croire que le vin sera bon et coloré. Jusqu'ici nous avons eu du temps favorable à la vigne qui a permis au raisin de prendre le développement dont il avait tant besoin ; il ne faut plus maintenant que quelques jours de pluie pour adoucir les grains et leur faire prendre le cours de maturité. Quelques vignerons se plaignaient de l'oïdium ; en effet, il s'en présente à beaucoup de ceps : seulement, il' ne fait aucun progrès. Espérons que ce ne sera rien ; mais, en attendant, les prix se maintiennent, lors même que nous avons beaucoup de demandes. Trondes (Meurthe). — Le peu de raisins que nous avons conservés est devenu plus gros que l'on ne le pensait ; il va commencer à grisonner ; les cépages précoces sont presque à moitié noirs, et si le bon temps continue , le vin sera au moins aussi bon que l'année dernière, et peut-être meilleur.

En 1891

Heureux temps où avec 150 francs par mois, on faisait bonne figure dans la société où, avec le traitement d'un très modeste commis de notre époque, on tenait, même chargé d'une nombreuse famille, le haut du pavé dans la capitale de sa province 1

 

Il est vrai que notre bourgeois était logé dans sa propre maison (l'ancien hôtel de Ludesse, rue du Port) il est non moins vrai qu'il récoltait son vin dans ses vignes d'Aubière que le fermier de son domaine de Montferrand lui fournissait, en redevances, un certain nombre de gélines (poules) et de pigeonneaux mais il ne reste pas moins acquis que, grâce à la simplicité des mœurs de nos ancêtres, grâce à la modestie de leurs goûts et de leurs besoins, on vivait, il y a deux cents ans, avec le quart de ce qu'il faut aujourd'hui pour mener une existence non pas luxueuse, mais à peine convenable. Citons encore quelques dépenses qui marquent bien le prix des choses, tout en nous éclairant sur les mœurs de nos ancêtres

1905

Les éléments ne manquent ni à Royat, ni dans les environs de Clermont, pour une œuvre de ce genre. Il y a déjà le splendide parc Bargoin, qui cher ch*, à faire concurrence à notre merveilleux jardin des plantes; le parc de Mont- joly, les propriétés si ombragées des Roches; .les promenades boisées de Durtol, de Gravenoire, Charade et de la vallée de Fontanas, et l’oasis verdoyant de l’Ouradoux, au pied même des vignes et des coteaux d’Aubière brûlés par le soleil. Il semble donc qu’à Royat même l’on pourrait organiser des fêtes des arbres de toute beauté, dans un cadre admirablement préparé par la nature elle-même.

Anecdote de vigne en 1908

Sur la route d’Aubière à Cournon, à un kilomètre de ce bourg_ et à gauche, en venant d’Aubière, on voit une vigne en partie cultivée, dont l'autre partie, demeurée en jachère, contient une guérite en planches qui sert aux vignerons d’abri et de magasin. Cette guérite est enchantée. Le 19 mars, Taillandier, le vigneron avec son petit-fils Stéphane, s’était rendu. au travail à l’heure accoutumée. Selon son habitude, il avait emporté la clef de la bicoque. Il arrive à la vigne; plus de clef. La chose lui paraît triste, cependant naturelle. Il revient le lendemain avec une clef neuve et voici que, sur la porte, il aperçoit l’ancienne suspendue à un clou. Pas de doute : il a été victime d’une mauvaise farce; tout en grommelant |de La dépense inutile, il se met au (travail. Vers midi, les deux hommes veulent boire; ils trouvent vide le pichet qu’ils avaient laissé plein. Le grand- père fait le tour de la guérite dans laquelle petit-fils reste en observation. Rien de suspect. Son] tour fini, il rentre dans la bicoque et ses regards tombent sur cette inscription tracée p) la craie: « Ne vous cachez pas (derrière la porte. Revenez à minuit. » Signé: « Trois farceurs ». ,« Tu n’as donc pas surveillé l’entrée ? » demanda le grand-père. ,« Je niai pas bougé », répondit le petit-fils, et dans ce même _ moment., une main invisible ajoute à l'inscription ces quatre mots : ,« Nous rendrons les clefs! ». «. Ç|à, dit le grand-père.^ c’est de la • physique! » Et les deux Taillandier retournent à Aubière où ils Content aux voisins que leur vigne .est hantée. Elle l’était en effet, car pendant tout le repos de mari#, les esprits ne leur laissèrent point de repos Leur farce préférée était de vider le pichet; ils portaient dans un amandier une grosse pierre qui (recouvrait un trou où les vignerons mettaient leur vin au frais ; lu tu lois, le pichet alla rejoindre la pierre ; uni sac qui contenait du lard et du] fromage fut éventré et bourré de terre ; les esprits bossuèrent le bidon de la soupe ; ils mirent .dans le pain un sécateur et dans lès mitaines du grand-père. une matière qu’on n’osait pas nommer. C’était de plus en plus surnaturel et le vieillard répétait!  cà. c’est de la physique » I Les deux borné tas recevaient une pluie de cailloux. Ils se retournaient, la grêle s’arrêtait. Le grand- pêre ne voyait rien, mais le petit-fils voyait les esprits. ; Un oncle,, qui se montrait incrédule, vint un jour à la vigne: « Tiens, dit Stéphane, les voilà]; pis attrapent ta blouseI » et la blouse de l’oncle se déchira à l’instant. On accourut de Coumon et d’Aubière, pour observer les faits, mais les esprits qui n’aiment point la foule, refusèrent d’abord de se manifester. Alors, {M. Raphaël Noëll et , s’assit dans la cabane, et déclara en riant : « Moi, je ne croirai à ces histoires. que s’il m'arrive quelque chose. » Il n’avait pas fini, que sa poche prenait feu ; elle ne contenait pourtant qu’une bougie, sans aucune allumette. Dos gens d’Aubière avaient apporté des (pichets; ils se vidèrent ceux des Taillandier. M. Jouannet-Pagès vit une latte se détacher du mur de la bicoque •grimper sur le sommet d!u toit, s’y planter et descendit après une minute. Les esprits acharnés contre |M. Noëllet lui déchirèrent son parapluie. Enfin, la semaine dernière, en hardis par l’impunité, ils achevèrent la série de leurs (représentations en mettant _ lti feu à la baraque, théâtre de leurs exploits. Emue de ce dénouement tragique, 1 autorité s’est décidée à intervenir. Les gendarmes Capelle et Aubert, envoyés par soins, ont ouvert. une enquête.............

1908 suite
Une maison hantée.

— C'eSt une petite bicoque construite dans les vignes, sur la route d’Aubière à Cuuriiou, à lia kilomètre de ce dernier bourg. Elle est occupée parue nommé Taillandier. Depuis quinze jours, la cabane est le théâtre de scènes étranges. Des paniers apportés pleins se sont vidés en un clin d’œil et on les a retrouvés sur un arbre voisin ; des vêtements ont été déchues, enfin, des grêles de pierres sont tombés à deux reprises différentes en plein midi, sur le frère de M. Taillandier et sur son petit- ti!s Stéphane, 16 ans, sans qu’ils aient pu découvrir personne. Un habitant d’Aubière, M„ Raphaël dans ^ qUi ' s'était ‘ assis s ... cabane disant • c Ja bé croirai tout cela que lorsque j’aurai été atteint moi-même », a senti tout à coup sa poche brûler. En raison de l’émoi causé parmi la population des environs, la gendarmerie a ouvert une enquête qui aboutira probablement bientôt à l'arrestation des  des auteurs de ces farces..

1908
La vigne enchantée suite

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LA VIGNE ENCHANTÉE. — Sur la route d'Aubière à Cournon, à un kilomètre de ce bourg et à gauche en venant d'Aubière (banlieue de Clermont-Ferrand), on voit une vigne en partie cultivée, dont l'autre partie, demeurée en jachère, contient une guérite en planches qui sert aux vignerons d'abri et de magasin. Cette guérite est enchantée.

Le 19 mars, Taillandier, le vigneron, avec son petit-fils Stéphane, s'était rendu au travail à l'heure accoutumée. Selon son habitude, il avait emporté la clef de la bi-l coque. U arrive à la vigne : plus de clef. La chose lui paraît triste, cependant naturelle il revient le lendemain avec une clef neuve' et voici que, sur la porte, il aperçoit l'ancienne, suspendue à un clou.

Pas de doute : il a été victime d'une mauvaise farce ; tout en grommelant de la dépense inutile, il se met au travail.

Vers midi, les deux hommes veulent boire- ils trouvent vide le pichet qu'ils avaient laissé plein. Le grand-père lait le tour de la guérite dans laquelle son petit-file reste en observation. Rien de suspect. Son tour fini il rentre dans la bicoque et ses regards sur cette inscription tracée la craie : ffe vous tachez pas derrière la porte. Jltvenei à minuit.

Signé : Trois farceurs.

 

M Tu tt as donc pas «nrveulé 1 entrée 5r » lui demanda le grand-père. — « Je n'ai pas bougé n, répondit le petit-fils, et, dans ce même moment.une main Invisible ajoute à l'inscription ces quatre mots c flous rendrons les clefs. Ça, dit le grand-père, c'est de la physique I » Et les deux Taillandier retournent à Aublère, où ils content aux voisins que leur vigne est hantée.

 

Elle était en effet, pendant tout le mois de mars, les esprits ne leur laissèrent pas de repos. Leur farce préférée était de vider le pichet ; Is portaient dans un amandier une grosse pierre qui recouvrait un trou où les vignerons mettaient leur vin au frais ; un sac, qui contenait du lard et du fromage, fut éventré et bourré de terre ; les esprits bossuèrent le bidon de la soupe; ils mirent dans 1B pain un sécateur et, dans les mitaines du grand-père, une matière qu'on n'ose pas nommer.

 

C'était de plus en plus surnaturel et le vieillard répétait : « Çà, c'est de la physique. »

 

Les deux hommes recevaient une pluie de cailloux ; ils se retournaient, la grêle s'arrêtait ; le grand-père ne voyait rien, mais le petit-fils voyait les esprits.

 

Un oncle, qui se montrait incrédule vint un jour ù la vigne : « Tiens ! dit Stéphane, les voilà, ils attrapent ta blouse ! » et la blouse dé l'oncle se déchira à l'instant.

 

On accourut en pèlerinage de Cournon et d'Aubière pour observer le miracle ; mais les esprits, qui n'aiment point la foule, refusèrent d'abord de se manifester. Alors, M Raphaël Noëllet, s'assit dans la cabane et déclara en riant : « Moi, je ne croirai à ces histoires que s'il m'arrive quelque chose, ù u n'avait pas fini que sa poche prenait feu; elle ne contenait pourtant qu'une bougie, sans aucune allumette,

 

Dos gens d'Aubière avaient apporté des pichets ; ils se vidèrent comme ceux des Taillandier. M. Jouannet-Pagès vit une latte se détacher du mur de la bicoque, grimrar sur le sommet du toit, s'y planter et descendre après une minute. Les esprit* acharnés contre M.NoBUet, lui déchirèrent son parapluie. Enfin, la semaine dernière, enhardis par l'impunité, ils achevèrent lasérie de leurs de méfaits

PUY-DE-DOME Aubière, 4 juillet.1939—

 La vigne est belle et la récolte s'annonce comme devant être supérieure à celle de l'an dernier. Les dégâts occasionnés par les gelées sont localisés. Pas de maladies cryptogamiques ni de coulure jusqu'à ce jour. Quelques orages locaux; il a grêlé aussi. Malgré cela, les travaux ont pu être exécutés normalement et la vigne est, actuellement, en pleine floraison. Il reste un quart environ de la récolte à la vente.

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